Revue de presse

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Sur scène, Adriano Sinivia ne cherche pas le pittoresque à tout prix. Il reconstitue un Sud mythique, qui tient autant de la Sicile ou de la Corse que de l’Andalousie, met constamment en mouvement ses personnages et obtient une animation scénique réellement captivant ou l’on sent à chaque instant, et de la part de chacun, un réel bonheur à jouer. Les références se multiplient parfois ,mais la vie qui habite la scène et l’utilisation très habile d’un décor unique figurant tout simplement une arène, concentrent l’action sans jamais la perdre dans l’anedocte et dessinent de belles images comme cette apparition irréelle des cigarières dans un nuage de fumée enveloppant.

Christian Wasselin (juin 1992)

Cirque, danse, grands mouvement de foule, parfaitement maîtrisés conféraient à cette Carmen un très sympathique entrain.
En faisant une tragédie des acrobates Adriano Sinivia rajeunissait l’œuvre; il y a du Pasolini dans ses jeunes gens en scooter et du Genet dans ses soldats savamment négligés.

J.F. Marquet (mars 1992)