Revue de presse

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Opéra Comique de Paris/ Opéra de Saint-Etienne/ Opéra Royal de Wallonie/ Opéra d’Avignon

Le Vénitien Adriano Sinivia ne peut certes oublier sa formation chez Annie Fratellini, et sa conception du Buffo trahit l’influence du cirque. Excellente direction d’acteur.

Sergio Segalini (juillet 1996)

La mise en scène fourmille de trouvailles, qui créent une animation incessante et parfois une fantaisie totalement débridée. D’abord désorienté, le public ne dissimule pas sa surprise, puis se laisse prendre au jeu des acteurs, remarquablement dirigés par Adriano Sinivia. Les mouvements de scène – y compris les plus imprévisibles – restent en accord avec la musique de Rossini.

C. P. (juin 1997)

La saison lyrique de l’Opéra d’Avignon et des pays de Vaucluse s’achève avec une superbe production moderne de « Il Barbiere di Siviglia » de Rossini.
Ce vénitien talentueux a conçu une scénographie étonnante, très technique, faisant appel à une machinerie hypersophistiquée. Artistiquement, son approche de cet opéra-bouffe est intéressante. Elle est imaginative, spirituelle, pleine d’humour et intelligente. Elle est aussi innovante et décoiffante et peut choquer les puristes. Cette première a été chaleureusement accueillie par un public enthousiaste.

A. L. (juin 1997)

Un barbier allègrement burlesque!

C’est toujours un régal de trouver une version nouvelle réussie d’une œuvre classique : ici la richesse des inventions ne nuit en rien à la beauté du chant (…) que des nombreuses scènes nous renvoient aux images des films de Buster Keaton ou de Chaplin (voire de Fellini!), tout cela ne nuit en rien à la force des voix.

N. W.