Revue de presse

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Ce spectacle magique est une pure merveille.
Crée à Liège il y a huit ans, « La Périchole » version Adriano Sinivia a séduit les mélomanes. Les plumes les plus acerbes de la presse spécialisée ont-elles aussi succombées aux charmes de ce spectacle original, enlevé et pétillant.
Diplômé en scénographie à l’académie des Beaux-arts de Venise, Adriano Sinivia, qui a fréquenté l’école de la Commedia dell’arte, est un peu le cousin spirituel de Dario Fo. Mêlant les arts du cirque et la comédie, il utilise l’humour et des scènes apparemment anodines pour pointer du doigt les bouts d’enfer qui ternissent l’existence.
Dans « La Périchole » d’Adriano Sinivia, les gens chantent, rient, mais ils souffrent aussi de l’esclavage, de l’humiliation, de la torture morale et physique. Bref, quand ils jonglent, c’est toujours avec le feu. Heureusement, l’amour opère comme par magie. Il étouffe les flammes qui cèdent leur place à la colombe de la paix. Pendant trois heures, avec subtilité et finesse, le metteur en scène dissèque chaque dialogue, chaque scène, et donne subrepticement son point de vue.
Dans cet opéra qui sera présenté cet après-midi au Grand Théâtre, les spectateurs devront lire entre les lignes et comprendre que rien n’est anodin. Vitaminés par le génie vénitien (Adriano Sinivia s’est élevé dans la cité des doges) les musiciens, les choristes, les solistes se sont sentis pousser des ailes.

(décembre 1989)

(…) il imprime un rythme soutenu, au milieu de l’invraisemblable parfois de l’irréel, de la couleur…On n’a pas le temps de s’ennuyer dans toute cette débauche de fanatisie.

J. Bonnaud (23 avril 1991)

Avec beaucoup d’adresse, il a jonglé avec un déferlement de gags burlesques et outranciers dans une ambiance de fête un peu folle.

Anne Lacoste (24 avril 1991)

Le jeune et talentueux metteur en scène italien a réglé en maître un spectacle plein d’allant et de charme où la grâce, l’humour et la joie alternent avec vivacité.

René Lieutenant (26 décembre 1989)

La mise en scène et la scénographie fort ingénieuse et aboutie d’Adriano Sinivia, font qu’on s’éclate dans une cuvée très pétillante où chaque trouvaille à la légèreté d’une bulle.

Patick Bories (14 janvier 1989)

L’italien Adriano Sinivia a réalisé un remarquable travail de dépoussiérage et de recherche avec des gags en pagaille qui sont tous de très bons goûts.
C’est un homme de métier et de talent.

(24 avril 1991)