Revue de presse

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L’approche de l’œuvre par Adriano Sinivia, auteur de la mise en scène, des décors et de la chorégraphie, était séduisante, avec une scène de carnaval pleine de vie, de couleurs et des jeux de scène amusants

Gérard Condé (décembre 1994)

(…) Doit-on souligner la qualité de la production due à Adriano Sinivia. Pas évident de représenter un géant qui joue et chante, pas facile de conduire dans ce voyage de Panurge à la recherche d’une épouse qu’il retrouvera après bien des péripéties. On garde de l’acte de l’Ile des Lanternes le meilleur souvenir qu’il soit. Tout était frais, gai, sans vulgarité (ce qui de nos jours parait aux yeux de certains êtres une marque de « chic »), bien dans l’esprit joyeux de Rabelais, fin et subtil de Massenet.

Jacques Bonnaud

Pari tenu

L’histoire, on le voit, est une farce ! Et elle n’est pas des plus simples. Le metteur en scène, Adriano Sinivia, a eu d’excellentes idées. Créant les décors également, il a joué avec des volumes qui bougent, qui prennent des formes différentes, et ceci est très heureux. Il fait faire de très bonnes entrées et sorties sur la scène, et n’hésite pas à forcer sur les carnavals pour leur donner un aspect quelque peu dément !

(7 novembre 1994)

Verve et truculence

Pour le Festival, le metteur en scène Adriano Sinivia a donc effectué un travail extremement inventif, laissant une grande place à l’illustration musicale et visuelle de l’univers de Rabelais.

(28 octobre 1994)

Vivons joyeux et buvons frais: un Panurge…à la hauteur!
…mais s’il fallait que le 3ème Festival Massenet ne laisse qu’une trace, ce serait celle du « Panurge » mis en scène de façon complètement dingue par Adriano Sinivia.
Dingue au sens « hénaurme ».

(décembre 1994)

Intelligente réalisation scénique, avec un Pantagruel qui, à lui seul, valait le déplacement, qui révéla un Massenet plein d’humour, de fantaisie, de tendresse amusée.

Gabriel Vialle (16 novembre 1994)