Revue de presse

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Le metteur en scène décorateur Adriano Sinivia s’amuse, et nous aussi, en se contentant de suivre avec une imagination débordante la partition de Rossini.

Jacque Doucelin (janvier 1993)

Excellente préparation qui transparait tout autant à l’évidence dans la réalisation scénique très élaborée d’Adriano Sinivia, dont la virtuosité rivale d’entrain avec la musique. Mise en scène pétillante, multicolore, où machineries et gags se succèdent à un rythme trépidant; le tout relayé avec le même brio par l’équipe des chanteurs, dont la jeunesse offre l’avantage tout de même notoire de silhouettes et d’évolutions alertes au milieu de ce feu d’artifice d’acrobaties scéniques où les costumes eux-même, parfaitement hilarants, deviennent prétextes à divers trucages.

Sylvie Hauel (mars 1993)

De Rossini à Houdini (Les tours de passe-passe d’Adriano Sinivia)

Il y a de la magie dans ce spectacle, et beaucoup d’amour pour le théâtre. Adriano Sinivia a-t-il voulu rendre un hommage à Houdini et à Méliès ? Ce jeune italien a beaucoup d’imagination, en tout cas, et ses tours de passe-passe font croire à l’incroyable.
Sa vision théâtrale est nette, son art de la direction d’acteurs consommé…
Il y a longtemps que nous n’avions assisté à une représentation d’opéra aussi fluide, aussi élégante.

A. Lompech (mars 1993)

A l’Opéra-Bastille, Rossini poétisé par A. Sinivia.

Metteur en scène et décorateur vénitien mériterait 20 sur 20…il imagine un univers burlesque et poétique d’une originalité rare
Direction d’acteurs endiablée: Sinivia transforme cet ouvrage en petit bijou.

Franck Erickson (mars 1993)

Un Rossini tombé du ciel

« Il Signor Bruschino » ovationné au théâtre d’Orléans.
L’une des plus belles mises en scène de la décennie.
Un regal absolu. L’esthétique de la surprise mise en œuvre par un Adriano Sinivia visiblement surdoué.
Les neuf cents spectateurs, complètement ravis, ont applaudi comme il se doit ce « Signor Bruschino » très rajeuni: à l’italienne.

Roland Spenle (avril 1993)

La mise en scène fluide et inventive d’Adriano Sinivia génère une énergie durable. redevable à la Commedia dell’Arte, elle accepte le côté comique de l’œuvre sans épaissir le trait.
Une heure trente de divertissement de qualité.

Philippe Venturini (26 janvier 1993)